Projet

L’expérience qui fait la différence

Le projet L’expérience qui fait la différence vise à assurer une relève d’avant-garde en recherche, transfert et innovation dans le secteur des sciences sociales et humaines, des arts et des lettres (SSHAL) par l’établissement d’un nouveau service de développement professionnel qui permettra aux étudiantes et aux étudiants du collégial de réaliser des activités en milieu de travail, et de développer des compétences nouvelles en lien avec les enjeux actuels de la recherche, comme l’équité, la diversité et l’inclusion (EDI), l’éthique et la conduite responsable.

Le besoin à l’origine du projet 

Saviez-vous que les SSHAL représentent 84,1 % de l’emploi au Québec (1)? Pourtant, au collégial, le taux de diplomation en sciences humaines et en arts reste encore aujourd’hui en deçà de ceux qu’on observe dans les programmes des sciences de la nature (2). Parmi les raisons mises en évidence dans une étude portant sur les étudiantes et étudiants du programme de sciences humaines, on retrouve des problèmes de motivation et d’orientation professionnelle (3). Ainsi, en quoi est-ce qu’un service de développement professionnel permettra-t-il de favoriser la motivation, la persévérance et la réussite des étudiantes et étudiants des programmes collégiaux en SSHAL?

Offrir un lieu de développement professionnel inédit 

Le nouveau service de développement professionnel en SSHAL au collégial, axé sur la recherche, le transfert et l’innovation permettra aux étudiantes et étudiants de vivre des expériences dans des contextes significatifs et authentiques pour développer leurs compétences en recherche, en en transfert et en innovation. La participation à l’un des trois types d’activités proposées par ce projet, qu’il s’agisse de stage, de colloque ou d’école d’été, proposera non seulement un visage concret aux activités de recherche, de transfert et d’innovation, mais enrichira la formation des étudiantes et étudiants, rehaussera leur employabilité et favorisera leur insertion au marché du travail.  

Plusieurs acteurs mobilisés  

Dans le cadre de ce projet, le CTREQ collabore activement avec l’Association pour la recherche au collégial (ARC), qui en est le partenaire principal, de même qu’avec le Centre de documentation collégiale (CDC) et la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ). Trois chercheuses et un chercheur sont également impliqués dans cette initiative, en plus de trois cégeps situés dans différentes régions du Québec : le cégep de La Pocatière, le cégep de Jonquière et le cégep de la Gaspésie et des Îles. Ils prendront part activement à la conception du service et à sa mise à l’essai auprès de leur population étudiante respective.

À ces établissements d’enseignement s’ajoutent également différents milieux de stage dont les champs d’activité sont liés aux sciences humaines et sociales, aux arts et aux lettres.  

Cette démarche, basée sur la collaboration de toutes les parties prenantes, permettra de mieux comprendre les besoins des jeunes liés à l’acquisition de compétences, tout comme les besoins des employeurs.  

Rôle du CTREQ 

Dans ce projet, le CTREQ assure la coordination entre les personnes participantes, la gestion du projet et la livraison finale des productions. Il est responsable du comité de pilotage et de la cocréation, avec l’Association pour la recherche au collégial (ARC), des outils de travail en lien avec le nouveau service offert. 

Éléments à surveiller  

Le meilleur moyen de rester à l’affut du développement de ce projet est de lire l’infolettre du CTREQ ou de nous suivre sur nos médias sociaux.  

Si vous pensez être un milieu de stage potentiel, n’hésitez pas à communiquer avec nous.

 


Sources

[1] CIRANO. (2019). Répartition de l’emploi selon le secteur d’activité, 2019. Le Québec Économique. https://qe.cirano.qc.ca/theme/marche-travail/emploi/tableau-repartition-lemploi-selon-secteur-dactivite-2019

[2] Ministère de l’Enseignement supérieur. (2019). Taux cumulatifs d’obtention d’une sanction des études collégiales enregistrés chez les nouveaux inscrits au collégial, à l’enseignement ordinaire, à un programme menant à un DEC de la formation préuniversitaire, aux trimestres d’automne de 1997 à 2016, selon le nombre d’années écoulées depuis l’entrée au collégial, par famille de programmes, dans l’ensemble du réseau collégial. ; Ministère de l’Enseignement supérieur. (2019). Taux cumulatifs d’obtention d’une sanction des études collégiales enregistrés chez les nouveaux inscrits au collégial, à l’enseignement ordinaire, à un programme menant à un DEC de la formation technique, aux trimestres d’automne de 1997 à 2016, selon le nombre d’années écoulées depuis l’entrée au collégial, par famille de programmes, dans l’ensemble du réseau collégial.

[3] C. BEAULIEU, M. HENRI et F. GODIN (2018), « Le mentorat comme mesure d’aide des étudiants de première année en sciences humaines », Pédagogie collégiale, vol. 31, no 2, hiver. https://eduq.info/xmlui/bitstream/handle/11515/36474/beaulieu-henri-godin-31-2-2018.pdf?sequence=2&isAllowed=y

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