Fonds pour la persévérance scolaire des jeunes autochtones
Les 8 et 9 décembre derniers, l’Hôtel-Musée Premières Nations de Wendake a accueilli 85 représentants issus de différents milieux et communautés autochtones du Québec pour discuter de persévérance scolaire.
Cet événement, organisé par le CTREQ, visait à faire un bilan des projets en persévérance scolaire financés depuis 2012 par le Fonds pour la persévérance scolaire des jeunes autochtones du Québec (FPSJA) administré par le CTREQ et issu du volet autochtone de Réunir Réussir et de la Fondation Chagnon. Cette initiative est également appuyée par le Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS).
Lors de la première journée de l’événement, la chercheuse Natasha Blanchet-Cohen de l’Université de Concordia a dévoilé des résultats forts intéressants de son évaluation des 22 projets financés par le FPSJA. « Son analyse scientifique des projets du CTREQ, combinée aux autres éléments connus de la persévérance scolaire autochtone, nous permet d’entrevoir l’identification de déterminants de la persévérance scolaire propre à la réalité autochtone », affirme Bruno Thériault, conseiller en transfert et innovation en réussite éducative au CTREQ.
À l’issu de cet événement, tous les participants étaient d’avis que les efforts en persévérance scolaire en milieu autochtone commencent à porter fruit et qu’il est impératif de poursuivre le financement et le travail entrepris. Ces projets permettent de capitaliser sur les points d’ancrage mis en place dans les communautés rejointes, de pérenniser les actions réalisées et d’étendre les retombées vers d’autres communautés qui en ont besoin.
Cette rencontre entre les promoteurs, partenaires et différents représentants d’organismes concernés par la réussite autochtone a été le lieu de témoignages et d’échanges riches sur les réussites, mais aussi sur les défis à relever afin de favoriser la persévérance scolaire des jeunes autochtones du Québec.
Un bilan détaillé du FPSJA sera réalisé en 2015 par le CTREQ.
Autre article à lire de Natasha Blanchet-Cohen de l’Université de Concordia (en anglais): Comment les acteurs canadiens de la réussite éducative peuvent supporter les jeunes autochtones.