S&T : Tous unis pour la cause!

À l’occasion de la rencontre annuel du Chantier pour l’amélioration des pratiques collaboratives en éducation scientifique et technologique au Québec le 15 mars dernier, des partenaires ont présenté les actions posées au cours de l’année. Cette rencontre a permis de mettre de l’avant la mission commune des membres du chantier : développer des actions concrètes et concertées qui suscitent un plus grand intérêt pour les disciplines et les carrières en S&T chez les élèves.

Vincent Richard, professeur adjoint à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université Laval et membre du Chantier S&T, a présenté les résultats préliminaires du rapport d’évaluation du Programme de soutien aux initiatives de développement pédagogiques en S&T au primaire et au secondaire : « Place aux sciences! » (PAS). Au cours des quatre dernières années, c’est plus de 6000 élèves de cinq commissions scolaires de la région de la Capitale Nationale qui ont bénéficié de projets novateurs engageant les élèves dans une démarche d’apprentissage en S&T. Les projets déposés devaient développer le gout d’apprendre en S&T, l’intérêt pour les métiers en S&T et valoriser un partenariat local avec des organismes de culture S&T. Ce rapport propose des recommandations afin que cette initiative concertée d’acteurs de l’enseignement formel et informel puisse se poursuivre.

Aussi membre du Chantier, Ghislain Samson, professeur au Département des sciences de l’éducation de l’UQTR, a présenté le bilan provisoire et les étapes à venir du projet de recherche traitant des « Pratiques de formation, complémentarité et apport des milieux formels et non formels en culture scientifique et technologique ». L’équipe de Ghislain Samson souhaite dresser un portrait des différentes pratiques éducatives en S&T dans les milieux formels et non formels afin de mieux comprendre comment coexistent ces deux réalités et surtout documenter la perspective des élèves.

Viviane Desbiens, étudiante à la maitrise en psychopédagogie à l’Université Laval et membre du Chantier, a partagé des résultats d’une recherche portant sur les activités de culture S&T « du Club des Débrouillards », notamment l’impact sur les élèves d’animations réalisées en classe. L’étude de Mme Desbiens mettra de l’avant l’effet de facteurs tels que l’âge, le sexe, la culture scientifique de base et le contexte familial sur la motivation et l’intérêt des élèves pour la science et la technologie.

Promouvoir les S&T est un enjeu social et économique majeur au Québec et ailleurs dans le monde. Selon le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, « les sciences et les technologies en tant que partie intégrante de nos sociétés occupent une part importante de l’héritage culturel et sont des facteurs déterminants de développement économique et social ». Dans cette optique, les partenaires des milieux de l’éducation, de la recherche et de la culture S&T ont le rôle d’élargir progressivement la culture scientifique et technologique des élèves, afin de leur faire prendre conscience de la valeur de tels apprentissages et qu’ils deviennent des citoyens avisés et actifs dans la société. C’est l’objectif que se sont donnés les membres du Chantier S&T. Ce chantier a été mis sur pied et est animé par le CTREQ.

Les travaux présentés lors de cette rencontre annuelle feront l’objet d’articles plus détaillés dans des infolettres à venir.